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jo paris 2024 - Page 2

  • VANVES A ETE ASSOCIE A LA RENAISSANCE DU BELEM GRACE A UN CAP HORNIER : LE COMMANDANT DUVAL

    Le Belem qui est le dernier trois-mâts barque français à coque en acier, l’un des plus ancien d’europe est entré dans  l’histoire depuis samedi dernier  : Il transporte  la flamme olympique actuellement entre Athènes à Marseille, où elle débarquera le 8 mai. Coïncidence, ce fleuron de la marine française est né la même année que la première édition des Jeux olympiques modernes, en 1896. Or il se trouve que grâce à un vanvéen, notre ville a été associé à son sauvetage et surtout à sa découverte par les parisiens : le commandant Albert Duval (†)

    Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé pour divers usages (croisière de luxe et navire école) revient de loin, car il a faillit disparaître. Il a été retrouvé par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 70, par un amateur nostalgique. Il a été racheté grâce à l'appui de la Caisse d’Epargne, mécène de la Fondation Belem qui a entrepris sa restauration. Pour ce faire, il a été démâté pour remonter la Seine, afin d’être restauré à Paris, quai de Suffren, au pied de la tour Eiffel. Durant toute la durée du chantier, ouvert au grand public, un petit musée aménagé dans l’entrepont verra défiler près d’un demi-million de visiteurs.  Et parmi les guides, il y avait un vanvéen qui habitait un petit pavillon dans une petite allée donnant sur l’avenue du général de Gaulle dont Vanves Infos avait fait le portrait : le commandant Albert Duval, doyen de l’aéronautique française, l’un des derniers véritables cap Hornier  qui le  doubla deux fois de suite en 1911 et en 1912 à bord du trois mâts «Eugéne Schneider».

    Lorsque l’auteur du Blog l’avait rencontré dans son pavillon remplit de ses souvenirs marins, alors qu’il occupait son temps libre à 91 ans, à faire visiter ce trois mâts,  ayant enrichi le petit musée  en prêtant des documents et des objets qui retraçaient la vie à bord de ces grands voiliers au début du siécle. Il avait pu navigur à son bord lors de la dernière étape entre l’écluse de Suresnes et le quai de Suffren, lorsqu’il avait été ramené en France jusqu’au pied de la tour Eiffel. Il expliquait alors, que pour obtenir ce titre de « Cap Hornier », il fallait remplir deux conditions : « Etre un capitaine au long cours et doubler la cap horn à bord d’un voilier »… en tout temps, pas comme ses navigateurs solitaires qui le doublent lors de la bonne période des deux mois de l’été austral.

    «La première fois, en 1911, il nous a fallu trois jours pour le doubler. Nous avions vent debout. La mer était énorme. Il faut savoir que les vents soufflent 300 jours par an avec une accalmie en Janvier/Février. Certains navires devaient quelquefois rebroussaient chemin à quelques barres à peine du but, en préférant faire voile vers l’Australie lorsqu’il ne leur avait pas fallu mettre 21 jours pour doubler le Cap Horn. C’est une région du globe terrestre où les vents d’ouest et d’est se rencontrent sans obstacles pour les freiner. La mer est toujours énorme et mauvaise avec de forts courants. Il faut alors louvoyer en perdant quelquefois lorsqu’on virait de bord, la totalité de ce que l’on avait gagné » racontait il . Il l’avait passé une seconde fois sur l’Eugéne Schneider, en 1912, et mis près de 21 jours pour le doubler. « Nous avions essuyé un coup de vent d’est qui dura 17 Jours. Il a fallu descendre très au sud pour trouver des vents favorables, en plein hiver avec des journées très courtes. Nous vîmes de très prés les icebergs et la banquise qui a failli nous bloquer. Nous avons été assailli par un blizzard de neige terrible, qui a transformé le pont en véritable patinoire, les voiles, les agrées, les poulies ne formaient plus que de véritables blocs de glace. Le 3 mâts était figé, tout blanc avec ses verges bardées de stalactites. Heureusement, nous arrivâmes sous un climat moins rude qui fit fondre la glace ».

    Après quatre ans de travaux qui ont redonné au trois-mâts quasiment son lustre et son état d’origine, il est classé « Monument historique navigant ». Depuis, le Belem a entamé une nouvelle vie de représentant de la marine à voile. Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours. Et il raméne actuellement actuellement la Flamme Olympique en France, sur une mer plus tranquille qu’au Cap Horn avec 16 Jeunes apprentis à bord dont la presse et les médias parlent beaucoup. A l’époque de ces exploits, le commandant Duval avait comme eux une vingtaine d’année. Et la vie à bord était beaucoup plus dure : « Chacun devait se tenir à son poste, en état d’alerte permanente, prêt à parrer à tout incident et tout imprévu. La fatigue n’avait pas de place sur le bateau et les blessures fréquentes n’empêchaient jamais les hommes de travailler. Il fallait manœuvrer et monter dans des matures de 50 m de haut en plein froid, discipliner des toiles givrées par le froid avec des mains gelées à en pleurer. D’ailleurs une expression revenait souvent chez les marins : « une main pour le bateau, l’autre main pour soi ».

  • VANVES COMMENCE A COMMUNIQUER SUR L’IMPACT DES JO SUR SON TERRITOIRE

    A un moment où il est beaucoup question de la sécurisation des JO de Paris 2024, tant de la cérémonie d’ouverture sur la seine, que des sites olympiques, la municipalité de Vanves a fait un point sur l’impact des JO sur la ville à chacune des trois réunions publiques de quartier.

    La préféte secrétaire générale  de la préfecture des Hauts de Seine, Sophie Guiroy,  était présente mardi dernier lors de la réunion publique du Centre Ancien-Saint Remy : « Les hauts de Seine sont très concernés avec l’Arena-La Défense, le stade Yves du Manoir, le marathon et la course cycliste qui traverseront plusieurs villes du département. Des délégations étrangères vont être accueillies dans une vingtaine de communes » a-t-elle indiqué. « L’objectif est d’anticiper les JO grâce à une campagne de communication notamment grâce un site internet qui donnera un état des routes, des transports en commun, avec des alertes. Il comportera un espace Professionnel pour les livreurs par exemple ». Elle a donnée une idée des répercussions sur les lignes de transports notamment sur la ligne C du RER, les tram T2 entre la Défense et la Porte de Versailles, T3a entre Pont de Garigliano et Porte de Vincennes, les lignes 12 et 9 qui seront à éviter, moins la 13, même si sur cette ligne, des stations seront fermées comme Invalides…Le secteur de la porte de Versailles avec l’Arena-Sud sera à éviter  où 80 000 spectateurs sont attendus par jour pour les Jeux Olympiques et 30 000 par jour pour les Jeux Paralympiques. Ils ne pourront y accéder que du côté de la porte de Versailles, les épreuves se déroulant   dans les halls 1 (Volley), 6 (Handball et Haltérophilie), 40 (Tennis de Table) pour les JO, 1 pour la Bocccia, 4 pour le para-tennis et 6 pour le Gotabll lors des Paralympiques

    Elle a bien sûr présenté les différents zones mises en place pour sécuriser les sites : Rouge comme ce sera autour du parc des expositions avec interdiction des déplacements motorisés où seuls les ayants-droits qui ont un intérêt fondamental pourront circuler.  Ils devront disposer d’un QRCode qui sera disponible à partir du 10 Mai sur un site internet de la préfecture de police. Bleue où l’accès est réglementé pour éviter le trafic transit comme ce sera le cas sur la zone à côté de Plateau entre les portes de la Plaine et Brancion, la rue Louis Vicat et les Bd des Maréchaux. Il faudra passer par la porte de Vanves ; Les bretelles du Périph devrait être accessible

    Enfin, lors des courses cyclistes sur route, la ville sera coupée en deux,  les 3 et 4 Août de 8H à 19H puisqu’elles devraient emprunter l’axe Ernest Laval, Antoine Frataccci, Boulevard du lycée classée en zone rouge avec interdiction de stationnement et de circulation , sachant qu’elle s’étendra à d’autres voies donnant sur cet axe. Des informations seront données dans les numéros de Juin et Juillet/Août de Vanves Le Mag et par le site Internet de la ville.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ATTAL SE PREOCCUPE DE LA SECURITE AERIENNE DES JO

    Pendant que Vanves célébrait l’Olympisme et le sports dans le cadre de e l’Opération TOP 92,  et notamment les Arts Martiaux, vendredi dernier, Gabriel Attal visitait la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun (Rhône) où lui a été présenté le dispositif renforcé de sûreté aérienne qui sera déployé, depuis Lyon, pour les Jeux Olympiques. La base aérienne lyonnaise tiendra, en effet, le rôle de tour de contrôle durant toute la période des festivités. Des « bulles de protection » aériennes seront activées autour des villes de Paris et Marseille, principaux sites des Jeux. 2400 aviateurs seront mobilisés durant toute la période des JO. Par ailleurs, un dispositif inédit sera appliqué lors de la cérémonie d’ouverture : aucun avion ne pourra survoler le ciel de la capitale dans un cercle de 150 kilomètres et tous les aéroports franciliens seront fermés pendant 5 heures. Le chef de l’exécutif a également pu assister à une démonstration de lutte contre les drones – qui représente une menace croissante pour la sûreté aérienne – et à la présentation d’un hélicoptère Fennec. « J’ai salué le courage et l’engagement de l’armée de l’Air et de l’Espace, qui garantit notre posture permanente de sûreté aérienne » a-t-il déclaré. Occasion d’apprendre que le Premier Ministre a en sa possession un « téléphone de poche présentant une sonnerie spéciale » pour pouvoir répondre à toute situation de crise (aérienne).

    MICHELET N’A PAS ETE TOUCHE PAR LA CYBERATTAQUE

    Le lycée Michelet ne fait pas parti de la cinquantaine de lycées franciliens qui ont été victime d'un piratage de leur espace numérique de travail (ENT), le 21 mars. Mais ce service en ligne qui rassemble des outils pédagogiques (devoirs, agendas, ressources…) accessibles à distance pour les élèves, les professeurs et les parents, a été suspendu. Selon les services de la région, «les auteurs de cette cyberattaque ont créé un site frauduleux visant à pirater l'ENT. A la suite de cette opération, des mails frauduleux ont été envoyés à des lycéens d'IDF avec des menaces d'attentat islamiste». Les services de police, immédiatement avisés, ont fait le nécessaire pour assurer la sécurité des élèves. «Le gouvernement traque les auteurs de menaces envoyées à des lycées de la région parisienne. Plusieurs dizaines d'auteurs de ces menaces, intervenues ces derniers mois, ont d'ores et déjà été judiciarisés» a indiqué Gabriel Attal, Premier ministre. Il a par ailleurs annoncé la tenue le 4 avril d'une réunion sur la sécurisation de «150 à 200 établissements qualifiés de plus particulièrement à risque»,